mercredi 4 février 2015

Art et Sciences # 5 La musique de π, celle des arbres, et le clip de physique ultime

5 ème petit épisode d'Art et Sciences sur ce blog (alors que je devrais en être au douzième) ! Au menu du jour : la musique du nombre π, des disques en bois sur une drôle de platine et un clip électro ultimement cool, où la physique est à l'honneur. Bonne lecture :) 

La musique de π

Le musicien Michael Blake a eu l'idée de mettre le plus célèbre des nombres irrationnels en musique. En attribuant un nombre à chaque note, il a composé une mélodie intrigante. Une initiative saugrenue de prime abord, puisque les décimales de π ne montrent aucune régularité (si vous avez la preuve du contraire, me contacter en mail privé). Je ne sais pas si le résultat est étrangement poétique ou juste agaçant. Ça pourrait faire une musique de film pour Miyazaki en tout cas.



La musique des arbres

Idée géniale : mettre une tranche de tronc d'arbre sur une platine de disque et écouter ce que ça donne. Bon ce n'est pas tout à fait ce qu'a fait Bartholomäus Traubeck mais le résultat est intéressant ! Ce mec a mis au point une platine où l'aiguille est remplacée par un dispositif de capteurs qui "lit" la couleur et la texture des disques en bois. Les sillons naturels sont alors interprétés par un algorithme et les notes jouées sur un piano. Le résultat : une musique abrupte et chaotique, captivante sur deux minutes mais je ne suis pas sûr d'écouter l'album, sobrement intitulé "Years". L'artiste y a rassemblé les complaintes de sept essences d’arbres. Chaque morceau raconte l'histoire et l'identité de l'arbre, au propre comme au figuré. En effet, les arbres enregistrent dans leurs anneaux les événements durables et marquants : sécheresses ou périodes d'abondance, maladies ou incendies. Par ailleurs, chaque essence est caractérisée par une couleur et des structures reconnaissables.

CYMATICS: Science Vs. Music

Cette vidéo est un concentré de toutes les collusions possibles entre sciences et musique : ferrofluides, plaques de résonance de Chladni, air, feu, lampes à  plasma, interférences, bobines de Tesla, ondes acoustiques et j'en passe. Il ne manque que les fluides non-newtoniens utilisés par Jack White dans le clip High Ball Stepper. Nigel Stanford a réalisé le clip de physique ultime : chaque son est soit visuellement retranscrit soit produit par un phénomène physique. L'image est soignée et je dois admettre ici que, tout captivé par la débauche de science, je n'ai pas fait très attention à la musique électro de Standford.


That's all Folks !

2 commentaires:

  1. Question musique des arbres, il y a mieux. C'est l'enregistrement de la poussée d'un arbre : ça produit des bruits de craquements et c'est plutôt intéressant. J'avais entendu ça, il y a un paquet d'années, dans une émission de France-Musique où l'invité était un mathématicien, décédé depuis (j'ai oublié son nom hélas).

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  2. Bonjour Ysabeau ! Je suis sûr qu'il y a encore plein de belles choses à écouter :) Je n'ai pas réussi à retrouver l’enregistrement dont vous parlez, mais je vais tenter de ma chance auprès d'un ami spécialisé dans ce genre d'échantillons sonores :)

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