jeudi 16 août 2012

Qui décide de la notion de bien et de mal ?

Danae, par G.Klimt.
Question piège car la notion de bien ou de mal n'est pas vraiment scientifique. C'est nous, au sens large, en tant que société des Hommes, qui décidons de ce que sont le bien et le mal, que ce soit d'un point de vue philosophique, théologique ou moral. Petite sortie scientifique sur le terrain de l'éthique :

Nous sommes tous d'accord pour dire que tuer quelqu'un est mal. Ou pour penser que protéger quelqu'un est bien. Pourquoi ces valeurs sont elles universelles? Ces notions semblent découler de l'empathie. Sur wikipédia, on peut lire cette définition :

"L'empathie est une notion complexe désignant le mécanisme par lequel un individu (un animal dans le domaine de l'éthologie) peut « comprendre » les sentiments et les émotions d'un autre individu voire, dans un sens plus général, ses états mentaux non-émotionnels, comme ses croyances (il est alors plus spécifiquement question d'« empathie cognitive »)."

Réponse à la question "Dieu existe-t-il?"


NON.

Ha ha bon, d'accord je développe un peu :

Cette question mérite d'être précisée : qu'entends tu par "Dieu" ? 
Si tu parles d'un "être supérieur" qui serait intervenu d'une façon ou d'une autre à un moment donné de la création de l'univers ou qui serait impliqué dans l'apparition de la vie, la réponse est:

"On pense que non, mais on ne sait pas vraiment".


En effet, si un tel "dieu" a participé à quelque chose, il n'a pas pris le soin de laisser un message pour nous le dire. L’apparition de la vie sur Terre s'explique très bien sans intervention divine. La création de l'Univers aussi dans une certaine mesure, même si pour être honnête, il y a quelques questions cruciales qui demeurent sans réponses. Il ne faut donc pas exclure totalement la possibilité d'un "dieu créateur". Mais ce n'est pas parce que l'on ne comprend pas encore ce qui s'est passé qu'il faut recourir au divin. D'ailleurs, si Jésus ou un de ces comparses voyait comment nous vivons aujourd’hui, les ordinateurs, les téléphones, les transplantations cardiaques, la télé, les voitures ou les avions, il nous prendrait pour des dieux ! "Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie" (Arthur C. Clarke).

Si tu parles d'un dieu tel qu'il est décrit dans les religions monothéistes, la réponse est: "non". J'attends cependant des précisions sur le sens de ta question avant de poursuivre!

Pourquoi a t-on des poils sous les bras ?

Comme souvent, si l'évolution a laissé aux humains des poils sous les bras (et ailleurs), c'est parce qu'à un moment donné, ce caractère leur a permis de survivre, d'être préféré(e) sexuellement ou, au moins, de ne pas être pénalisés dans la grande course de la vie. Il faut donc dans un premier temps se demander à quoi peuvent bien servir ces poils : ont-ils une utilité ou ne sont-ils qu'un ornement ? Contrairement à d'autres caractéristiques morphologiques (comme le fait d'avoir 2 bras au lieu de 15), les avantages ne sont pas évidents. 

lundi 13 août 2012

SPACE DIAPORAMA

Aujourd'hui, pour nous rappeler combien nous sommes petits, une sélection de photos spatiales extraordinaires, sous forme d'un petit diaporama :


Pour prolonger un peu la magie, cliquez sur ce lien: vous pourrez admirer les photos des lauréats du concours "Astronomy Photographer" 2012 (Royal Museums Greenwich)

mercredi 8 août 2012

Mike, le poulet sans tête

Mike ne devait pas connaitre un autre destin que celui de finir sur une table. Né aux alentours du 20 mars 1945 dans le Colorado, Mike était un coq ordinaire, sans histoires. Il n’avait jamais un mot plus haut que l'autre, sauf parfois le matin, très tôt, et n'était pas connu des services de police. Ses parents étaient de fiers wyandotte et menaient une vie simple et rangée dans la ferme de Lloyd Olsen.

La mort trébuche

Le jeudi  10 Septembre 1945, Lloyd le fermier décida qu'il était temps de passer Mike à la casserole et lui trancha la tête.  Il est connu que les poulets peuvent parfois gambader encore plusieurs minutes après qu'on leur coupe la tête, aussi Lloyd prit son mal en patience pendant que le poulet décapité continuait à déambuler chaotiquement. Mais à sa stupéfaction, Mike ne mourut pas! En fait, le coup de hache avait épargné une partie du cerveau et une oreille. Lloyd avait maintenant un poulet sans tête et l'estomac dans les talons. Il ne parvint pas à récupérer la tête, sûrement emportée par un chat. Le coq semblait perplexe mais n'avait pas l'air de souffrir.
Mike le poulet sans tête

lundi 6 août 2012

Les funérailles électroniques : y a-t-il une fin sur les réseaux sociaux ?

Un article court et pas très scientifique aujourd’hui : que se passe t-il sur Facebook quand on meurt ?

Avec environ un milliard et demi de comptes créés, Facebook reste le réseau social le plus utilisé. Statistiquement, un utilisateur meurt toutes les 15 secondes.

Vous n'auriez pas du accepté de lécher ce fil électrique! R.I.P comme on lit sur Facebook à chaque fois qu'un chanteur disparait. Vous pensiez avoir tout prévu, l'assurance obsèques, une compilation de vidéos de chats à passer au funérarium et un testament en faveur de Sweet Random Science ? Avez vous pensé à vos funérailles électroniques? Qui va prévenir Facebook et Twitter, vos contacts mails, la Redoute et Sarenza (pub gratuite) ?

mercredi 1 août 2012

Des renards et des Hommes : la gestion de l'urgence

Dans Terre des Hommes, Saint-Exupéry raconte les habitudes d’un petit renard du désert qui, pour se nourrir, picore sur des buissons épineux de petits escargots. Au lieu de faire un festin sur le premier buisson, il prélève quelques spécimens appétissants puis parcourt de grandes distances pour en trouver d’autres. Ainsi, il préserve la population d’escargots sur chaque buisson et participe à la sauvegarde de son garde-manger (c'est le développement durable vulpin).
Le renard aux grandes oreilles du Petit Prince

Pourquoi ne sommes-nous pas capables d’en faire autant ? Aujourd’hui, le réflexe d’accumulation qui nous a longtemps permis de survivre se retourne contre nous. Notre mode de vie est basé sur la surproduction et la surconsommation. La seule gestion de l’avenir que nous ayons est celle de l’urgence. C’est dans notre nature ; si le danger n’est pas certain, concret, visible, proche et immédiat, nous n’agissons pas. Et pourtant, nous gagnerions tellement à être ne serait ce qu’un peu prévoyants, pas seulement dans le domaine de la protection de l’environnement d'ailleurs.. Ne pourrions-nous pas faire comme le petit renard du désert ?