Une tarentule victime du champignon Cordyceps |
Cordyceps, le champignon tueur et le parasite parasité
La moitié des êtres vivants sur terre sont des parasites, comme Valérie Giscard d'Estaing ou Michel Drucker. La plupart vivent aux dépens de leurs hôtes en causant des dégâts modérés car ils n'ont aucun intérêt à les tuer, mais certaines espèces font vivre à leur corps d'accueil un véritable enfer. Le cas le plus connu est celui du champignon du genre Cordyceps. Il s'attaque aux fourmis, aux araignées, aux papillons ou encore aux larves. Chez les fourmis, les spores qu'il relâche se fixent à la peau, puis, au bout de 12 à 18 heures, commencent à pousser dans la peau de l'insecte, en consommant des tissus non vitaux. A partir de ce moment, le champignon va peu à peu prendre contrôle de la fourmi en progressant vers son cerveau. Dans un premier temps, la fourmi commence à se comporter de façon étrange et désorientée, dédaignant ses occupations habituelles. Elle se promène au hasard pendant quelques heures, puis, lorsque le soleil est au zénith, grimpe le long d'une tige et y plante vigoureusement ses mandibules, au niveau d'une veine généralement, à environ 25 centimètres du sol. Cette position, ainsi qu'une orientation vers le nord, assurent une température et une humidité optimales pour le développement du champignon. Ce comportement chaotique avait été décrit par Alfred Russell Wallace au 19 ème siècle mais la cause en était alors inconnue. La fourmi meurt au bout de 6 heures, solidement ancrée sur la feuille ou sur la tige. Le champignon se développe alors sur la tête de la fourmi et au bout de trois semaines, explose en disséminant ses spores mortelles. Cette vidéo fait froid dans le dos :
Comme ce bon vieux David Attenborough le souligne, il existe des milliers de variétés de Cordyceps, qui ciblent toutes un hôte particulier. Il ne s'agit que d'insectes et autres petites bestioles bien sûr, et le champignon n'a aucun effet sur l'Homme. Cela n'a pas empêché le studio Naughty Dog de sortir The last of us, un jeu vidéo où Cordyceps se répand dans la population humaine et transforme les personnes infectées en zombies terrifiants. Si la base scientifique du scénario est un peu bancale, le jeu n'en souffre pas trop : les critiques sont élogieuses (voir la bande annonce du jeu). Fin de la digression vidéo-ludique :)
Bien que les chercheurs soient parvenus à isoler certaines substances chimiques susceptibles d'induire les comportements observés, la nature exacte des interactions en jeu reste un mystère. Après avoir examiné des fossiles de feuilles portant la marque caractéristique de morsures de fourmis infectées, les biologistes estiment que ce fascinant champignon sévissait déjà il y a plus de 48 millions d'années.
Comment se fait-il que ce champignon n'ait pas exterminé toutes les fourmis ? Pourquoi ne se développe-t-il que sur des fourmis à l’extérieur du nid ?
- Premièrement, les fourmis sont très bien organisées ; elles refoulent les fourmis contaminées et évacuent rapidement les fourmis mortes vers leurs cimetières. Si une fourmi infectée a planté ses mandibules trop près de la colonie, elle sera donc rapidement dégagée et ne contaminera pas la colonie entière. Cette précaution semble cependant inutile, car le champignon est incapable de se développer à l'intérieur de la fourmilière. Cette stratégie peut sembler étrange, mais comme on peut le découvrir dans ce formidable article, infecter directement la colonie entière n'est pas forcément bénéfique.
Rappelons aussi que les champignons ne sont généralement pas dangereux pour les fourmis. Les fourmis champignonnistes (ou "coupeuses de feuilles") par exemple, cultivent littéralement -pour s'en nourrir- une espèce particulière de champignon, qui ne pousse que dans les colonies de fourmis.
Des fourmis champignonnistes ramènent vers le nid des fragments de végétaux qui constitueront le jardin sur lequel elles feront pousser un champignon symbiotique. Crédits : ici |
La fourmi transformée en baie
Une fourmi non parasitée (en haut) et une fourmi transformée en baie appétissante (en bas). Crédits: Steve Yanoviak/University of Arkansas |
La dissection des insectes infectés a révélé la présence de centaines d’œufs d'une espèce de nématode jusque là inconnue. Non seulement cette infestation provoque une coloration rouge et voyante mais elle facilite le détachement de cette partie du corps de la fourmi. Un repas parfait pour les oiseaux des alentours, qui se nourrissent d'ordinaire de baies rouges. Ainsi, le ver peut-il poursuivre son cycle de développement dans ce second hôte. Puis, les œufs seront rejetés dans les fientes, lesquelles sont ingurgitées par les fourmis. Ces dernières refilent le paquet aux larves de fourmis lorsqu'elles les nourrissent. Les nématodes se développent et se reproduisent dans le corps des fourmis, puis pondent des œufs dans l'abdomen, et la boucle est bouclée !
Une fourmi Cephalotes atratus infectée par le parasite. Source |
Le ver à foie
On retrouve un cycle similaire avec Dicrocoelium dendriticum, un
ver parasite du foie, qui, une fois dans le corps des fourmis, les
pousse à monter en haut de l'herbe pour être facilement ingurgitées,
principalement par les moutons (éventuellement par d'autres mammifères
herbivores). L'histoire comporte plusieurs étapes : tout d'abord, les
fourmis, qui sont friandes de bave d'escargot, en rapportent à la
colonie. Cette bave d’escargot est truffée de cercaires de petite douve
(le petit nom de Dicrocoelium dendriticum), qui vont vivre dans
les fourmis. Ensuite, sans que l'on sache trop comment, le parasite
prend le contrôle de la fourmi, la forçant à se positionner en haut des
touffes d'herbe. Ce qui est fascinant, c'est que le parasite induit ce
comportement uniquement lorsque des hôtes potentiels sont dans les
parages. Autrement, la fourmi se comporte normalement ! Une fois dans le
corps du ruminant, le ver passe dans le foie où il se nourrit et pond
des œufs. Ces œufs passent ensuite dans le système digestif et in fine,
dans les bouses de vaches. Une fois à l'extérieur, les œufs sont
ingérés par certains mollusques terrestres. Les œufs éclosent dans la
cavité digestive du mollusque et la petite douve va passer par
plusieurs stades avant de ressortir sous forme de cercaires dans la bave
d'escargot. La vie d'un parasite est bien compliquée... Si vous êtes
friands de ces petites histoires gores, lisez cet article sur un parasite qui mange le cerveau des fourmis alors qu'elles sont vivantes, après avoir bouloté le reste !
Un parasite dans les yeux
En parlant d'escargots, eux aussi sont parfois zombifiés ! Et encore une fois, par un immonde petit ver : Leucochloridium paradoxum. Il se fraie un chemin jusqu'au système digestif puis forme un long tube rempli de centaines de cercaires, une forme "aquatique" de larve. Le tube passe ensuite dans les tentacules oculaires de la bestiole et provoque quelque-chose de si bizarre qu'il faut le voir en vidéo pour le croire :
Ce spectacle insolite, destiné à reproduire la forme, les motifs et les mouvements des asticots, attire l'attention des oiseaux qui picorent les yeux de l'escargot, les méprenant pour leur met favori, et ingèrent l'ingénieux parasite.
Bien au chaud, le parasite pond des œufs qui seront évacués dans les fientes et qui contamineront de nouveaux hôtes. On n'insiste jamais assez sur l'importance de ne pas manger des fientes ! Pour en savoir plus, abonnez-vous aux Freaky Fridays sur Strange Stuff And Funky Things, qui a consacré un article détaillé à ce ver zombifiant. On trouve même des supers gifs animés d'escargots zombifiés :)
Des asticots ou des tentacules infectés ? |
Un pauvre escargot parasité par Leucochloridium paradoxum. Crédits : Pierre Kerner |
Parasites itinérants et animaux suicidaires
Un poisson Killi, cible de l'Euhaplorchis californiensis |
Euhaplorchis californiensis, un parasite aquatique, vit dans trois hôtes différents. Sous sa forme adulte, il vit dans le ventre des oiseaux. Il y pond des œufs qui sont évacués dans le guano des volatiles et qui sont ingérés par de petits escargots d'eau douce. Là, les œufs éclosent et rendent le gastéropode stérile. Ils quittent ensuite l'escargot pour se faufiler à l'intérieur d'un petit poisson comme celui représenté dans la photo ci-contre. Là, il migre vers le cerveau et commande au poisson de se rapprocher de la surface, où il fera tout son possible pour se faire remarquer des oiseaux prédateurs. Une fois pêché par un volatile gourmand, le cycle recommence.
Les guêpes terrifiantes
Sur le continent nord-américain, la guêpe Glyptapanteles a pris l'habitude de pondre jusqu'à 80 de ses œufs dans de jeunes chenilles. Celles-ci vont vivre à peu près normalement, jusqu’à ce que les larves fassent leur coming out. Elles transpercent la pauvre chenille et forment alors des cocons. Rien de très original dans le monde impitoyable des chenilles et des guêpes, si ce n'est que dans ce scenario d'horreur, quelques larves vont se sacrifier et rester dans la chenille. Elles prennent le contrôle de la chenille qui va devenir un gardien pour les cocons. Complètement amorphe, elle va monter la garde et s'agiter frénétiquement dès qu'un prédateur éventuel pointe le bout de son nez. Puis, lorsque les guêpes s'extraient de leurs cocons, la malheureuse chenille meurt. Une belle histoire pour commencer la semaine !L'Ampulex compressa et sa blatte zombifiée. Crédits : Gudrun Herzner |
Anelosimus aux prises avec une guêpe Zatypota |
Le nœud gordien de la sauterelle
Une vidéo qui avait beaucoup
circulé il y a quelques années : celle d'un nématomorphe (encore !) s'extirpant de
la carcasse d'une sauterelle après l'avoir poussée à se suicider par
noyade. Le ver peut vivre longtemps dans le corps de la sauterelle avant
de déclencher son plan morbide. Lorsqu'il estime que les conditions
sont favorables, il libère des substances qui induisent une soif intense
chez la sauterelle en modifiant l'expression d'une protéine au niveau du cerveau. Elle se précipite alors dans la mare la plus
proche, où le ver va pouvoir sortir de l'insecte Alien style et
se reproduire. Les interactions qui permettent aux parasites de
modifier le comportement de leurs hôtes sont merveilleusement complexes
et riches d'enseignements pour les chercheurs, en particulier dans le
domaine effervescent de la neurobiologie.
Le roi de l'incruste
Le crustacé Sacculina parasite les crabes. La femelle se faufile à l'intérieur, puis se débarrasse de sa carapace dont elle n'a plus l'utilité. Si le crabe est un mâle, elle le castre chimiquement en induisant une libération d'hormones. Le crabe se comporte alors comme une femelle et change de morphologie. Le parasite pompe littéralement toute l'énergie du crabe et forme une petite poche (en jaune sur la photo). Il y pond ses œufs, qui sont fertilisés par un Sacculina mâle de passage. Ils sont ensuite disséminés par le crabe, qui va jusqu'à brasser l'eau avec ses pinces pour les éparpiller. Il s'occupe même des œufs comme s'ils étaient les siens !Le parasite fixé sur un crabe Crédits : Hans Hillewaert |
Un parasite zombifiant chez l'Homme ?
Et les hommes dans tout ça ? L'histoire de Jaroslav Flegr, rapportée dans le National Geographic de Janvier 2013, montre comment un mécanisme similaire mais atténué peut survenir chez l'Homme, même s'il n'est pas l'hôte habituel. Après avoir été infecté par un parasite qui vit d'habitude chez le chat (Toxoplasma gondii), ce biologiste tchèque s'y est intéressé plus particulièrement. Le parasite en question se sert normalement de rats comme hôtes intermédiaires pour pouvoir passer d'un chat à un autre. Il infecte également d'autres animaux à sang chaud, y compris l'Homme. Comme le souligne Laurent Brasier dans son commentaire, c'est un parasité extrêmement répandu : selon les régions, 5 à 70 % de la population est infectée. En France, on estime qu'une personne sur deux environ porte le parasite. L'infection est considérée bénigne, sauf en cas de grossesse, ainsi est-elle systématiquement dépistée chez les femmes enceintes. Il est difficile de trouver des documents gratuits à ce sujet, mais à titre d'illustration, voici une carte de la distribution mondiale de la séroprévalence (la présence ou non d'anticorps caractéristiques du parasite qui indique si le sujet a déjà été infecté ou non) chez les femmes enceintes :Séroprévalence de la toxoplasmose dans le monde. Pappas et al. 2009 |
Une photographie au microscope électronique en transmission du parasite Toxoplasma gondii parasites (vert). Crédits : Moredun Scientific Ltd./Science Source/Photo Researchers |
En décembre 2015, un nouvel article paru dans Current Biology montre comment Toxoplasma gondii peut aussi affecter le comportement de chimpanzés de façon ciblée : les chimpanzés infectés deviennent attirés par l'odeur d'urine du léopard exclusivement. L'urine d'autres prédateurs, y compris celle d'autres félins, les tient éloignés. Pourquoi cette stratégie ? La réponse dans le prochain épisode :)
Bon, ce n'est pas aussi spectaculaire que les champignons tueurs mais ça donne à réfléchir.. Si quelqu'un a d'autres exemples de parasites qui modifient le comportement humain, je suis preneur !
Retour au Cordyceps : le nouvel eldorado tibétain
Yarsagumba – Nagchu (Tibet), crédits: Daniel Winkler |
* source : Mackay, D. 2001. Ma's army on the march again. The Guardian, July 24 2001
Un remède à base de Cordyceps |
Un article sur le champignon Cordyceps et les fourmis
La publication spéciale du The Journal of Experimental Biology : "Neural parasitology: how parasites manipulate host behaviour".
Le livre "Zombie Makers: True Stories of Nature's Undead".
Un article sur la guêpe Zatypota
Cette page, au sujet du remède Yartsa Gumba et le reportage "L'or brun du Tibet" de la chaine Arte.
Fascinant!
RépondreSupprimerc'est dingue !
RépondreSupprimerMAis qu'est ce que c'est donc que ce remède "bio"? qui apporterait Strength et endurance ?
mmmm à vrai dire, je n'en sais trop rien, j'avais mis ça comme exemple, pas comme une pub ! Je vais changer l'illustration.
RépondreSupprimer"La police a du renforcé sa présence sur place"
RépondreSupprimermerci de corriger en
"La police a dû renforcer sa présence sur place"
Je n'aurais pas du ingérer ces fientes d'oiseaux. Merci !
RépondreSupprimerPour Toxoplasma, faut pas trop flipper, 20 à 60% de la population, selon les pays, sont infectés. Dans pourquoi je n'ai pas inventé la roue, de Michel Raymond, il y a un chapitre consacré à ces cas. Je crois que mon préféré est l'escargot...
RépondreSupprimeren France 84% on est au sommet de l'échelle
SupprimerOuaip, c'est vrai que je n'avais pas insisté là dessus. J'ai modifié :) Hé hé moi aussi, le pauvre. Bizarre que la Bible ne mentionne pas la toxo..
RépondreSupprimerHorrible cette histoire d'escargots
RépondreSupprimerLe chapitre sur la douve est à revoir vigoureusement...
RépondreSupprimerFasciola hepatica est appelée Grande Douve en français, et ce n'est pas l'espèce décrite ici (elle n'a qu'un seul hôte intermédiaire, un mollusque)
L'espèce présentée est la Petite Douve (Dicrocoelium dendriticum). Elle infecte surtout le mouton.
Merci, je me suis effectivement lourdement trompé. Je vais modifier. Cela m'apprendra à ne pas simplement regarder des vidéos!
RépondreSupprimerExcellent article, merci.
RépondreSupprimerFascinant et terrifiant à la fois. Incroyable de voir ce que la nature est capable de créer. Pourvu qu'aucun champignon/larve tueur d'humain ne voit le jour...
RépondreSupprimerC'est vraiment incroyable ce que ces parasites sont capables de faire, j'avais entendu parler du cordyceps http://fungi-natura.fr/6-cordyceps mais je ne pensais pas qu'il pouvait à ce point contrôler le cerveau de l'insecte parasité ! Je ne sais pas pourquoi l'homme n'est pas touché par ce type de parasite, certainement que ce serait plus complexe.. heureusement..
RépondreSupprimerbonjour à vous tous,
RépondreSupprimerJ'ai besoin d'aide, depuis un an maintenant je suis piquée, ça commencé par la tête, mais pas de poux, j'avais les cheveux très longs à cause de cette saloperie de de tout ce que j'ai essayé pour m'en débarrassé mes cheveux ont carrément cassés et je le perdais à poignée, cet insecte ou bactérie au départ n'est pas plus gros qu'un point d'aiguille, mais le pire est que même c minuscules choses piquent tout de suite qu'elles tombent sur le corps, et je saigne beaucoup ! Dans les cheveux j'en ai tjrs, ils sont enfoncés comme nichés dans ma peau et cuir chevelu, ils ne ressemblent à rien de c que j'ai vu, d'où la difficulté à ne pas me faire passer pour une débile ! Car oui on a cru que j'inventais puisqu'on me demandait d'attraper vivant un de ceux-ci mais comment ! Adulte, ils rampent et pour la plupart ont 2 ailes, avant l'âge adulte je les vois parfois volés en sortant de mes cheveux, et quand ils grandissent, ils ne font que des sauts, est ce dû à leur taille qui se modifie je n'en sais rien ! De plus dernière new j'en ai trouvé dans mes selles, déso, et dans mes urines, mais je n'ose plus en parler à personne, de peur qu'on me croit malade ! C pas possible je dois pas être la seule dans c cas ! J'indique également que ces "bestioles" infectent mon appart et aussi tous mes vêtements, j'ai vraiment tout essayer pour m'en débarrasser, parfois j'ai même fait des choses complètement dingues, tellement je n'en peux plus ! Alors svp, ne faites pas comme c idiots de médecins, si un seul d'entre vous à entendu parler d'un tel phénomène merci ! Oui j'oubliais de vous dire qu'elles laissent des marques, même si je ne me gratte pas, qui deviennent avec le temps violettes, et parfois de très grosses tailles, je parle des plaies !!!!!!!!!!
Houlaaa..ma pauvre, il ne te reste plus qu'a essayer les neuroleptiques incisifs ou les antipsychotiques
SupprimerBonjour, merci pour vos commentaires :) Effectivement, cordyceps ne s'attaque qu'aux petits animaux, heureusement :) Infecter un cerveau humain serait un peu plus compliqué : nous disposons de protections que les pauvres fourmis n'ont pas.. Ce qui ne veut pas dire que c'est impossible..
RépondreSupprimerConcernant le message d'anonyme du 20/12/2014, pourriez vous m'envoyer un mail privé ?
Alors,l va mieux depuis,lé neuroleptiques étaient le bon remède ?? :-)
SupprimerTrès intéressant. Merci beaucoup .Moi qui venais pour m'informer sur le fameux cordyceps j'y ai appris beaucoup plus .Mais jai entendu dire que dans environ 20ans certaines maladies des insectes nous infecterons C'est vrai ? Et si oui le cordyceps pourrait il (en ayant muter ou autre) en faire partie?
RépondreSupprimerBonsoir ! Je ne sais pas mais ça parait difficile : les "maladies" sont causées par des agents (microbes, virus, parasites etc.) qui sont adaptés à leurs hôtes. Ils peuvent infecter des organismes génétiquement proches, mais il y a quasiment aucun risque qu'une maladie d'insecte survienne chez l'Homme. Nos défenses immunitaires et les barrières naturelles de notre corps sont très efficaces ! Nous avons donc plus de risque de choper un parasite ou une maladie qui s'attaque à des mammifères. Quant à Cordyceps, c'est encore autre chose : c'est un champignon, qui ne s'attaque qu'aux insectes et autres petites bestioles. S'attaquer à l'Homme ne présente aucun avantage pour lui et le nombre de mutations nécessaires est faramineux ! En plus, il faudrait que chaque version intermédiaire soit avantageuse d'un point de vue évolutif. Donc c'est extrêmement peu probable. Mais rien n'est impossible, surtout dans les jeux-vidéos :)
RépondreSupprimerUgly looking thing.
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