Des photos de fleurs au macro

Depuis qu'on m'a offert un objectif macro il y a quelques années, j'ai amoncelé quelques photos sympas qui, soit dit en toute modestie, pourraient faire des fonds d'écran très sympas pour des téléphones portables milieu de gamme. Je n'ai bien sûr aucun mérite : l'objectif fait tout, c'est presque magique. On pourrait photographier un truc petit et moche, comme un ancien président, que ce serait quand même beau (l'année prochaine, je m'achète un objectif grand angle pour les Bogdanov). J'imagine qu'on doit pouvoir faire des photos vraiment sensationnelles quand on s'en sert bien et qu'on a pris le temps de lire le mode d'emploi. En attendant ce jour six fois béni, voici un petit billet en images. J'aurais aimé le publier plus tôt, mais j'attendais l'arrivée du printemps. La nomenclature est hasardeuse car j'ai préféré une mémoire biologique et défaillante à une carte SD. La prochaine fois, je prends les plaques en photo. Si je n'oublie pas. Et puis je compte sur vous pour me renseigner :)

Quelques fleurs du Parc Floral de Paris (2014)

Une des 200 variétés de tulipe que compte le Parc Floral de Paris. Laquelle ? Un bulbe millésimé offert à qui me l'indiquera.

Un dahlia "Dark Spirit", aux pétales veloutés

Des dahlias tricolores

Les pétales d'un dahlia pompon "Aurora's kiss"

Un dahlia anonyme 

Un dahlia "Nenezaki"

Grâce au commentaire de Pascale Mauffret, je sais maintenant que ces drôles de plantes ne sont pas des limaces poilues, mais des épiaires de Byzance ou épiaires laineuses (Stachys byzantina), communément appelées oreilles de lapin ou oreilles d'ours.

Une goutte d'eau sur une feuille de lotus. Pas très beau, mais j'aime l'hydrophobie, surtout dans ce contexte politique agité.

Une fleur de lotus sacré (Nelumbo nucifera) 

Toujours une fleur de lotus sacré 

Le cœur d'une fleur de lotus sacré : les étamines - l’organe de reproduction mâle de la plante - entourent une sorte de gousse qui contient les graines.

Les étamines (en périphérie) et les stigmates (les points marrons, qui correspondent à l'organe de reproduction femelle, conçus pour recevoir et retenir le pollen) d'une fleur de lotus 

Un champ de fleurs 

Un champ de fleurs 

Les fleurs des mes petites jardinières

Les poils qui servent de parachutes au pissenlit, lui permettant de disséminer ses graines. On trouvera une description détaillée sur ce site. 

Les anthères (la partie supérieur de l'organe de reproduction mâle, qui produit et relâche le pollen) sur une fleur de lys. Ici, la fleur est à maturité : les anthères sont chargées de pollen que les insectes pollinisateurs peuvent venir butiner. 

"Anthère". La dernière fois que j'ai entendu ce mot, j'étais au collège, trop préoccupé à me rendre intéressant aux yeux des filles pour faire le lien entre les étamines et l'évolution de ma propre anatomie.  Pour apporter un peu de précisions, voici un superbe schéma :

L'anatomie d'une fleur de lys, dont je ne connais pas l'auteur, malgré une recherche d'image. 

Gros plan sur le stigmate d'une fleur de lys

Une vue rapprochée des anthères, débarrassées du pollen orange, désormais répandu sur un t-shirt blanc

Chaque anthère possède deux sacs de pollen

Des gouttes de pluie sur des pétales d'iris nain. 

Gros plan sur les étamines d'une fleur d'iris

L'appareil reproducteur d'un Osteospermum (en jaune-orange, le pollen)

En bonus, quelques photos des occupants des lieux, pas vraiment gênés de poser pour la postérité.