Réflexion et réflexions : Patterns of Harmony, de Gaspar Battha
L'installation de Patterns of Harmony, de Gaspar Battha |
"L’œuvre se concentre sur toute l'étrange beauté de la nature, explore les concepts bien au-delà de la perception de l'esprit humain et tente de les traduire en une forme spatiale unifiée. L'objet physique est un fractal de cubes, bien qu'il ne contienne aucun cube physique, seulement des réflexions et des projections de cube." Comprenne qui pourra cette dernière phrase.
Patterns of Harmony, de Gaspar Battha (détail) |
"Quelle que soit l'échelle à laquelle on observe la nature, nous retrouvons des formes récurrentes et familières, comme des sphères, des triangles, des pentagones, ou une combinaison de ces formes.
Nous utilisons ces formes comme des outils conceptuels pour définir la réalité, et pouvons dès lors les considérer comme les "briques de construction" de l'univers. Mais la façon dont nous percevons l'espace et les objets découle-t-elle de l'univers lui-même ou n'est-ce qu'une illusion produite par le système sensoriel humain ? Patterns of Harmony cherche à répondre à cette question en parcourant la beauté élémentaire de notre nature, en allant bien au-delà de la perception de l’esprit humain : une expérience hypnotique, comme un fractale d'illusions, exhibant des formes mouvantes faites de lumière et de réflexions qui (ne) sont (pas) vraiment là."
Pour moi qui suis toujours aussi snob, l'explication me semble naïve et ambitieuse, mais je trouve ça très beau quand même :)
Le Face Hacking ou le maquillage numérique d'OMOTE
Le Face Hacking ou le maquillage numérique d'OMOTE
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Face Hacking - OMOTE |
Face Hacking - OMOTE |
Le Building Hacking de Romain Tardy
Romain Tardy, c'est un peu OMOTE version urbaine, avec de la musique en plus et les contraintes d'un support vivant en moins. Il a commencé en faisant du vjing : de la projection d'images en temps réel, en accompagnement de musique, le plus souvent électro. Puis il a remplacé les écrans par des bâtiments. Maintenant, il maquille les monuments avec des projections hallucinantes, avec ou sans DJ à ses côtés, aux quatre coins de la planète. L’œuvre ci-dessous a été installée à Toulouse fin 2012 et projetée sur la façade du Musée Archéologique.Comme son nom l'indique, elle trouve son origine dans la représentation païenne, et plus précisément celle d'une "tête de statue bacchanale du 3ème siècle après JC". L'artiste s’intéresse notamment au polymorphisme caractéristique des divinités gréco-romaines. Pour en savoir plus sur ce jeune garçon plein d'avenir et son travail, on peut lire cet article.
Pieces / Battleships de Romain Tardy |
Les pavages lumineux de Pablo Valbuena
Pablo Valbuena est un artiste d'origine espagnole qui s'amuse aussi avec les projections, à l'échelle d'une pièce ou d'une gare. Elles s'appuient sur la géométrie et les structures du lieu. Avant toute chose, précisions que si ce Valbuena a fait une sex-tape, elle doit faire mal aux yeux. Ensuite, j'avais déjà parlé de Pablo Valbuena dans le premier épisode de cette série. D'ailleurs je vous ressers la vidéo de son projet Augmented Sculpture :La première fois que je suis tombé sur cette installation, c'était en marge du Festival Art Rock en 2008, et je suis resté planté devant au moins 40 minutes, complètement subjugué. Le concept m'a tout de suite plu : de ces formes élémentaires, Pablo Valbuena tirait une infinité de possibilités, de la plus évidente à la plus complexe, simplement avec de la lumière. Si je pouvais mettre un truc comme ça chez moi un jour !
L’œuvre ci-dessous, contrairement à la plupart de ses installations, ne se sert pas des volumes ; tout se passe au sol, sur du carrelage ou du parquet.
Time Tiling de Pablo Valbuena. |
Kinematope de Pablo Valbuena |
Sculptures Augmentées : 320° Licht d'URBANSCREEN.
Toujours dans le même esprit, cette installation de la société allemande URBANSCREEN projette sur les parois cylindriques du gazomètre d'Oberhausen une mosaïque animée et psychédélique. Le gazomètre, haut lieu de l'industrie allemande jusqu'en 1988, et haut lieu tout court avec ses 95 mètres, a été reconverti en lieu d'exposition culturel. Ses parois ne représentent pas loin de 20 000 m² de surface courbe, parfait pour une installation son et lumière à 320° ! Pour réaliser ce tour de force, URBANSCREEN a utilisé 21 projecteurs et au moins 10 kg de matière grise. Ici, les projections altèrent la structure du réservoir, en affichant
sur les parois de motifs ondulants éphémères. Le but est d'amener le
visiteur à la frontière entre le réel et virtuel.
Merci pour le partage. Article bien conçu et admirablement illustré, comme toujours. Pascale
RépondreSupprimerMerci tardif Pascale :)
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